Extrait du livre Traces de lumière, Faouzi Skali, page 110. Albin Michel.
Texte interprété par Fabrice Dini et accompagnés de musique Extrait du livre LA NATURE RESPLENDISSANTE DE L’ÂME HUMAINE – Éditions Savitri Musique de Josh Kramer.
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L’Institut des sagesses du monde réunit les enseignements de Faouzi Skali et propose un espace de connaissance de soi, d’ouverture du cœur et de cheminement, s’adressant à la dimension intérieure de l’être.
Dans ces enseignements, Faouzi Skali, sage soufi, propose une nourriture à partir des différentes traditions spirituelles afin d’éclairer l’épopée intérieure de l’Homme:
nous ouvrir au sens de la vie et donner un nouvel éclairage à l’aventure humaine
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Savez-vous ce que je vais vous dire?
par Faouzi SKALI
« Je ne pense pas » aurait pu dire le fou et néanmoins très sage Nasrudin car, devant une assemblée qui était en attente de ses perles de sagesses, il ne le savait pas lui-même.
Le terme de sagesse peut prendre des sens très différents. Dans le langage courant il fait allusion à une personne qui est parvenue à un certain contrôle de soi, qui mène sa vie avec prudence, tempérance et un certain sens des responsabilités.
Dans une perspective spirituelle ce terme revêt une toute autre signification. Il implique la possibilité d’une connaissance de plus en plus approfondie et intime de soi. Non pas par une forme d’introspection ou de réflexion mais par un processus de conscience de plus en plus subtil qui doit nous conduire à la source même de notre être. A notre identité véritable. Celle-là même par laquelle nous entrons en nous-mêmes dans la présence d’une conscience libre et inconditionnelle :
« J’étais entre moi et moi-même , dit le poète soufi, voilé à moi par moi-même, et celui que j’aime vraiment n’a jamais cessé d’être ma source et mon esprit » .
L’Institut des sagesses du monde emploie le terme sagesse dans ce sens. A côté des formes de savoir qui se basent sur nos perceptions sensorielles, émotionnelles et rationnelles il y a une forme de connaissance d’un tout autre ordre et qui est pourtant celle qui nous concerne le plus personnellement.
Ce chemin de connaissance spirituelle a ses étapes, sa géographie, ses moments de beau temps et d’intempéries, ses épreuves, ses difficultés, ses fulgurances et ses éclaircies. C’est le chemin intérieur. Celui que la culture de notre époque moderne n’est plus à même de percevoir ou qu’elle considère au mieux comme une expérience subjective et psychologique. Pourtant toute l’histoire de l’humanité et ses différentes cultures sont traversées par cette quête de sens. « La seule chose nécessaire », qui donne à la vie sa saveur sacrée et la peine, et plus encore la joie, d’être vécue. Soyons donc ensemble ces archéologues de la conscience. Partons sur les traces de ce chemin sans traces et pourtant bien réel. Mettons nous à l’écoute des nombreux pèlerins et compagnons de voyage que nous croiserons sur nos chemins. « Un grain de moutarde acquis de cette conscience est , dira un sage , plus précieuse que mille vies ».
Les enseignements de cet Institut ne seront pas, on l’aura tous compris, de rajouter du savoir au savoir. Mais de nous baser sur les enseignements de ceux qui nous ont précédé dans ce voyage de l’âme pour en retirer des graines d’éveil et mieux saisir ce qui en nous voile ou fait obstacle à cette dimension intérieure. Les échos de ceux qui nous ont précédé résonnent en nous pour attirer notre attention sur les pièges et « ruses » de notre « moi » superficiel qui continuent à résister à son annihilation progressive dans une conscience supérieure.
L’un de ces récits est l’anamnèse de Platon dont il fait état dans le mythe de la caverne. Un mythe qui nous parle d’une réalité essentielle que nous portons au fond de soi mais dont nous avons perdu la mémoire et donc l’accès et les clés.
C’est cette matière de sapiences, de récits d’expériences, de contes et de symboles qu’il nous faut utiliser dans un cheminement progressif et mettre en œuvre sans cesse, sans relâche, sans jamais perdre l’espoir qu’au-delà de nos efforts nous puissions, en un instant ou par intermittence, dans cette épopée imaginale et créatrice, percevoir les exhalaisons de cet état de présence ou de conscience divines.
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Nouveau cycle de l’Institut des sagesses du monde
42 heures entre novembre 2024 et août 2025
« L’amour spirituel: un élixir de guérison »
Enseignement, échanges, chants, méditation et dikhr
( Genève – Suisse et la Part-Dieu en Gruyères – Suisse )
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Vous découvrirez tous les enseignements proposés depuis 2014 au sein de l’Institut des sagesses du monde dans notre rubrique HISTORIQUE
Hommages à Annick de Souzenelle née au Ciel en ce dimanche 11 août 2024
« Philosopher c’est apprendre à mourir » . C’est ce que nous révèle le rappel à Dieu de notre chère Annick qui telle une vague qui remonte à l’aube de la vie s’épuise doucement jusqu’au dernier souffle, la dernière goutte, comme une prosternation devant un au-delà qui a toujours été si proche, si familier.
La vie et l’œuvre d’Annick ont réintroduit ce sens du sacré dans un monde qui ne savait plus comment l’aborder .
C’est ce qui transparaît et se transmet quand on pense à elle. Elle a traversé ce monde avec une élégance et un sourire permanents sans lui appartenir.
Les gens meurent comme ils ont vécu mais l’empreinte de leur âme reste dans nos vies et dans nos mémoires. Une sage, une théosophe, une médiatrice pour notre temps ?
Annick fait partie de ceux, très rares qui laissent derrière eux la force lumineuse d’un témoignage et d’un testament .
Faouzi Skali, Fès le 14 août 2024
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Annick de Souzenelle est née au Ciel en ce dimanche 11 août 2024.
Reste une immense Gratitude et profond sentiment d’Amour pour tout ce qu’Annick m’a transmis et offert depuis 35 ans.
Toutes ces années à recevoir ses enseignements mais aussi son soutien sur le Chemin.
La nourriture sacrée qu’elle apporte à notre humanité et à chacun de nous ne cessera de nous porter :
cette orientation vers le Ciel du Dedans et le Royaume des Cieux qui est en nous, continue à nous éclairer par sa Lumière, sa Rigueur et son Amour.
Annick a été également une source inépuisable d’inspiration pour notre association qu’elle a toujours soutenue et encouragée dans la confiance indéfectible qu’elle m’a témoignée.
Il reste ton Amour Annick,
Merci de tout Cœur, et Lumière dans Son Infinie Présence.
Anne Moradpour, association Les deux Ailes